L’entreprise France Transport met en vente le premier véhicule personnel permettant de se déplacer sur Terre, dans les airs, mais aussi sur et sous l’eau.

Les modes de transports devinrent progressivement autonomes dans les années 2020-2030, ce qui permit de rendre les accidents très rares. Se déplacer devint plus sûr et plus confortable. Les utilisateurs apprécièrent notamment de pouvoir partager les véhicules et de mettre à profit les temps de transports pour se cultiver ou se distraire. Puis, dans les années 2030-2050, les voitures autonomes se déployèrent aussi dans les airs. Il devint possible d’utiliser des engins aériens capables de parcourir de longues distances plus rapidement et sans obstacle. Là aussi, les voitures volantes étaient régulées par des intelligences artificielles, et il n’était pas nécessaire de passer un permis de conduire ou de piloter, la machine répondant pratiquement sans erreur aux demandes des usagers. L’entreprise France Transport, qui fut un leader mondial dans le secteur des véhicules autonomes vient d’annoncer qu’elle avait mis au point des véhicules subaquatiques accessibles à un grand nombre de clients potentiels. Le mode de vie sous-marin pourrait en effet devenir une pratique de plus en plus appréciée.

De nombreux pays ont annoncé depuis une dizaine d’années leur volonté de construire des villes sous-marines, notamment pour juguler la croissance de la population. Les zones urbaines sont devenues trop vastes et difficiles à gérer, et l’expansion verticale, menant à l’élaboration de structures de plusieurs kilomètres de haut ont montré leurs limites. Peupler les fonds marins est viable économiquement. Il est possible d’exploiter la force marémotrice et des courants, ou l’énergie volcanique, ainsi que l’aquaculture ou le tourisme. De véritables petites villes sous-marines ont vu le jour dans la plupart des mers et océans du globe. Si les transports en commun, plus fiables et plus économiques se sont développés dans un premier temps, il apparaît crucial pour ce secteur de diffuser des sous-marins personnels, permettant de transporter entre deux et six personnes, comme pour les véhicules terrestres et aériens. Ces engins peuvent atteindre la vitesse de 100 km/h et peuvent parcourir environ 1 000 km avec une batterie. L’Etat français a déjà annoncé des aides à l’acquisition de ces sous-marins, qui peuvent se transformer en voitures, puis en avions, et assurer à leurs propriétaires une liberté de déplacement extraordinaire. Le problème de la sécurisation des flux de transports et de la formation des pilotes et conducteurs fut réglé dans les années 2020 avec la mise en place des véhicules autonomes.

La colonisation de la Terre par l’Humanité est en passe de franchir une nouvelle étape avec cette innovation. Celle de l’espace circumterrestre et de la Lune passera aussi par la mise au point de véhicules personnels permettant de rallier des bases lunaires et des stations orbitales.

Les préoccupations écologiques ne sont pas pour autant abandonnées. Certains citoyens se sont opposés à la colonisation des fonds marins car cela est susceptible de générer de la pollution et de provoquer la destruction des écosystèmes. Le gouvernement, en accord avec quelques états pionniers, a alors proposé d’acheter des sous-marins spécialement équipés pour la dépollution des fonds marins. Certaines associations ont signé un partenariat avec l’Etat qui leur fournit le matériel devant leur permettre dans les prochaines décennies de nettoyer des océans de millions de tonnes de déchets déversées pendant plusieurs décennies d’industrialisation.

12 mars 2017